Un proverbe africain dispose que « Le palmier ne grandit pas en un jour, mais il finit toujours par dominer la clairière. »
Il y a des universités qui parlent beaucoup d’excellence. Et puis il y a celles qui la pratiquent, parfois dans le silence, souvent dans la durée. L’Université de Dschang appartient résolument à cette seconde catégorie. Créée par le décret présidentiel n°93/026 du 19 janvier 1993, l’Université de Dschang (UDs) est aujourd’hui l’une des 11 universités d’État du Cameroun. Mais réduire l’UDs à un simple statut administratif serait une erreur d’analyse. Car, en un peu plus de trois décennies, cette institution publique s’est imposée comme un pôle académique majeur en Afrique centrale, régulièrement classé parmi les meilleures universités de la sous-région par des organismes internationaux indépendants.
Selon Webometrics, 4ICU, Scimago Institutions Rankings et EduRank, l’Université de Dschang figure depuis plusieurs années :
- Comme l’une des plus performantes d’Afrique centrale,
- Avec un classement notable en innovation scientifique (Scimago 2023 : université la plus innovante du Cameroun),
- Et des performances remarquées en neurosciences, agronomie, sciences sociales et santé (EduRank).
Un cadre d’études que beaucoup envient (et comprennent trop tard)

Un adage populaire exprime que : « Là où l’air est doux, l’esprit travaille mieux. »
Dschang n’est pas une mégapole bruyante. Et c’est précisément là sa force. Située à environ 1 500 mètres d’altitude, dans la Région de l’Ouest, la ville bénéficie d’un climat naturellement tempéré (entre 18 et 22°C), idéal pour les études. Pas de chaleur écrasante, pas de froid paralysant : juste ce qu’il faut pour réfléchir sans transpirer sur ses polycopiés.
Ici, un étudiant peut :
- Rejoindre le campus à pied en moins de 5 minutes à pied,
- Sans embouteillages chroniques,
- Sans stress urbain permanent.
- Vivre dans une ville calme, historique, paisible,
- Pas les distractions des grandes métropoles, car ici ce sont les études, D’ailleurs, L’un des surnoms de la ville de Dschang est le « temple du savoir »
- Des logements adéquats (Mini cité d’étudiants et des résidences universitaires au sein du campus pour les étudiants),
Comme disent les anciens : « Le chemin court permet d’arriver entier. »
Une université où l’administration fonctionne (oui, c’est possible) :

- Les requêtes sont traitées,
- Les délais sont respectés,
- L’année académique a un début et une fin. Elle commence le 1 er octobre de chaque année avec reprise effective des cours, pour s’avérer le 31 aout de l’année suivante avec proclamation officielle des résultats et remises des documents.
- La licence se fait en 3 ans (L1, L2 et L3),
- Le Master en 2 ans, (M1 et M2 + Soutenance),
- Le Doctorat 3 ans, (D1, D2 et D3 + Soutenance),
- Les inscriptions, paiements et suivis se font en ligne via la plateforme officielle.
- Chaque étudiant peut suivre son évolution académique via la plateforme en ligne sigesonline. Car, tous les étudiants inscrits à l’université de Dschang disposent d’un matricule unique et d’un compte sur la plateforme en ligne pour tirer ses quitus et payer sa scolarité.
Une université humaine, accessible, sans murs invisibles

Un proverbe bamiléké dit que « Le chef qui s’enferme finit par parler seul. »
À Dschang, l’université n’est pas une forteresse. Les étudiants ont un accès réel :
- Aux enseignants,
- Aux chefs de départements,
- Aux doyens,
- Et même, fait rare, au Recteur.
Cette proximité n’est pas du folklore : elle est le fruit d’un mode de gouvernance assumé, la Dynamique Collective, impulsée par le Professeur Roger Tsafack Nanfosso, Recteur de l’Université de Dschang. Un management fondé sur la responsabilité, la délégation (17 niveaux de signature), le dialogue social et la performance mesurable.
Des infrastructures modernes, propres, pensées pour durer

Le campus de l’UDs, c’est du concret :
- Un Amphithéâtre de 1 000 places,
- Un Amphithéâtre de 700 places,
- Une salle de spectacle ultramoderne,
- Des bâtiments pédagogiques récents,
- Une École Doctorale moderne,
- Une salle multimédia avec Wi-Fi,
- Des dortoirs universitaires modernes,
- Des restaurants universitaires (Campus A, B et C) avec des repas variés.
Et parce qu’un esprit sain a besoin d’un corps sain :
- 2 stades de football (Campus A et Campus B – Sommet),
- 2 terrains de basketball,
- 2 terrains de volleyball,
- 1 terrain de handball,
- 1 grande salle de gymnastique,
- Sans oublier les infrastructures sportives du Sommet.
Le campus est propre, entièrement clôturé, sécurisé par des gardiens présents aux entrées et dans les bâtiments. Une source d’eau gratuite au Sommet, accessible aux étudiants et à la population, symbole discret mais puissant d’un ancrage communautaire réel.
Une université camerounaise, africaine et mondiale

Avec plus de 2 000 étudiants étrangers en 2022/2023, l’Université de Dschang est une Afrique en miniature.
Nationalités principales :
- Tchad (premier contingent),
- Gabon,
- Congo,
- République Centrafricaine,
- Angola.
Autres pays représentés :
- Guinée Équatoriale,
- Niger,
- Rwanda,
- Mali,
- Bénin.
- France.
- Etc.
Ici, le mérite prime sur le passeport.
- Des primes d’excellences octroyés aux étudiants de toutes les facultés et tous les niveaux chaque années (de quoi booster et encourager les étudiants à travailler davantage),
- Des bourses octroyées aux meilleurs
- La subvention des étudiants ayant des meilleurs projets chaque année.
Le bilinguisme comme arme académique et humaine
L’UDs est véritablement bilingue. Français et anglais y cohabitent sans discrimination.
Dans un contexte marqué par la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’université s’est imposée comme un espace d’accueil, d’intégration et de paix pour les étudiants anglophones.
Résultat :
- Insertion professionnelle plus rapide,
- Mobilité internationale facilitée,
- Attractivité accrue pour les programmes comme Erasmus+ (notamment avec Toulouse Capitole).
Les facultés de l’Université de Dschang sont :
- Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH)
Pôle de réflexion critique et de production du savoir sur l’homme et la société, la FLSH forme des spécialistes en lettres, langues, histoire, géographie, philosophie, sociologie et disciplines connexes. Elle joue un rôle central dans la préservation des cultures, l’analyse des dynamiques sociales et la formation de cadres aptes à penser les mutations contemporaines. - Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP)
Véritable école de rigueur intellectuelle, la FSJP forme des juristes et politistes destinés aux carrières judiciaires, administratives, diplomatiques et universitaires. Les enseignements y sont structurés autour du droit public, du droit privé, du droit international et de la science politique, avec un accent mis sur la méthode, l’éthique et l’excellence académique. - Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG)
La FSEG prépare des économistes et des gestionnaires capables d’analyser, de décider et de piloter les organisations publiques et privées. Ses formations, à la fois théoriques et professionnalisantes, couvrent l’économie, la finance, la comptabilité, le management et l’entrepreneuriat, en phase avec les réalités du marché. - Faculté des Sciences (FS)
Cœur scientifique de l’université, la FS dispense des formations solides en mathématiques, physique, chimie, biologie, informatique et disciplines connexes. Elle abrite notamment un Master professionnel en Géologie appliquée, Mines et Pétrole, répondant aux enjeux stratégiques liés à l’exploitation responsable des ressources naturelles. - Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA)
Héritière de la vocation historique agro-sylvico-pastorale de Dschang, la FASA est l’un des fleurons de l’université. Elle dispose de vastes terrains d’expérimentation agricole et forme des ingénieurs et experts en agriculture, élevage, environnement et développement rural, au service de la sécurité alimentaire et du développement durable. - Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (FMSP)
La FMSP assure la formation des professionnels de santé dans un contexte marqué par des défis sanitaires majeurs. Grâce à ses laboratoires et à son encadrement qualifié, elle contribue au renforcement du système de santé national par la formation, la recherche biomédicale et l’innovation pharmaceutique.
Les instituts de l’Université de Dschang sont :
- Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor (IUT-FV) Bandjoun

Spécialisé dans les formations technologiques et professionnalisantes, l’IUT-FV forme des techniciens supérieurs et ingénieurs immédiatement opérationnels, répondant aux besoins concrets des entreprises et de l’industrie.
- Institut des Beaux-Arts (IBAF) Foumban

Situé dans la cité historique des arts, l’IBAF est un haut lieu de formation artistique et culturelle. Il forme des créateurs, designers et professionnels des métiers de l’art, contribuant au rayonnement culturel du Cameroun et de l’Afrique.
Les autres Campus de L’université de Dschang :
- Campus de Yaoundé – Nkolbisson

Situé dans la Région du Centre, le campus de Yaoundé – Nkolbisson abrite le CRESA-FORÊT-BOIS, une antenne spécialisée de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA). Ce campus est dédié à la recherche et à la formation avancée dans les domaines de la foresterie, du bois et de la gestion durable des ressources naturelles, en lien étroit avec les enjeux environnementaux contemporains.
- Campus de Bafia

Implanté dans la Région du Centre, le campus de Bafia abrite une annexe de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA). Il constitue un pôle stratégique pour les activités pédagogiques, les travaux pratiques et les recherches appliquées en milieu agro-écologique, renforçant l’ancrage territorial et le rôle de l’Université de Dschang dans l’appui au développement local. L’UDs est ainsi un acteur clé de :
- L’agriculture de deuxième génération,
- La sécurité alimentaire,
- La santé publique,
- L’économie verte.
Des enseignants de haut niveau, reconnus ici et ailleurs

L’Université de Dschang regorge de figures académiques majeures, parmi lesquelles nous pouvons citer à titre illustratif dans ce classement non exhaustif :
- Le Professeur Roger Tsafack Nanfosso (le pape de l’économie),
- Le Professeur Guy Mvelle (le roi de la science politique),
- Le Professeur Guimdo Dongmo Bernard-Reymond (le temple du Droit Public),
- Le Professeur 𝙂𝒆𝙤𝒓𝙜𝒆𝙨 𝙈𝒂𝙘𝒂𝙞𝒓𝙚 𝙀𝒀𝙀𝑵𝙂𝑨, Major du Concours d’Agrégation CAMES 2025 en Sciences politiques.
- La Professeure Silienou Sabine, récemment agrégée en droit au concours CAMES,
- La Professeure Kalieu Elongo Rachel (la référence du droit bancaire),
- Le Professeur Teche Ndeno Stéphane (le maitre du droit international privé),
- Le Professeur Patrick Juvet Lowé Gnintedem (La référence de la propriété intellectuelle),
- Le Professeur Moho Fopa Aristide (le maitre des procédures collectives),
- Le Professeur Tchabo Sontang Hervé Martial (Le spécialiste du droit du numérique),
- Le Professeur Assontsa Robert (le maitre des voix d’exécutions OHADA),
- Le professeur Keubou Philippe (la référence du droit pénal),
- Le Professeur Miendiem Isidore (l’agrégé de la propriété intellectuelle),
- Le Professeur Pokam Hilaire De Prince Aka le Molare (le maitre des relations internationales),
- Le Professeur Nguena Djoufack Arsène Landry (excellent en droit public),
- Le Docteur Tsafack Cédric Carol (le géni de l’arbitre et source d’inspiration pour les jeunes étudiants)
- Le Docteur Ekangue (la technocrate du droit privé et des sciences criminelles)
- Le Docteur Bonaventure Mballa (Juriste polyvalent, maitre de la voix de fête administrative et un excellent repère pour les étudiants), désormais enseignants à l’université d’Ebolowa, une chance pour ces étudiants.
- Le Docteur Mossoh Lewis (coordonnateur de CREGRISA et spécialiste de la science politique)
- Le Docteur Wandji Axel (l’excellent constitutionnaliste)
- Le Professeur Timtchueng Moise (le champion du droit de la famille)
- etc.
Une université qui pense l’avenir sans renier ses racines

Une célère citation exprime que « Celui qui sait d’où il vient ne se perd pas en chemin. »
Entre tradition académique et innovation numérique, entre enracinement local et ouverture mondiale, l’Université de Dschang avance avec méthode. Elle valorise le sport, la culture, l’excellence académique, l’inclusion sociale (exonérations et logements gratuits pour personnes en situation de handicap), les bourses, les primes d’excellence, et la professionnalisation.
Une université résolument tournée vers l’innovation technologique

Sous l’impulsion du professeur Roger Tsafack Nanfosso, l’université de Dschang abrite depuis 1 ans le Orange Digital club (ODC). Permettant ainsi aux étudiants de se faire former par les experts d’orange Cameroun dans le secteur du numérique avec à la fin de chaque formation des certifications internationales offertes aux étudiants. tout ceci Dans une salle ultra moderne, avec un accès gratuit aux wi-fi et à des ordinateurs pour travailler à ceux qui n’en ont pas. Récemment j’y est suivis une formation intense sur le design-ux et l’expérience d’utilisateur, me permettant ainsi de mieux mettre en forme ce site internet comme vous pouvez le constater.
Conclusion
L’Université de Dschang n’est pas parfaite. Aucune grande institution ne l’est.
Mais elle est sérieuse, structurée, humaine, ambitieuse. Je vous invite à y faire un tour pour découvrir vous-même.

