Hugues Kenfack : l’homme qui élève les universités et les âmes

Hugues Kenfack, ce Professeur qui dégage une bonté rare, une douceur ferme, une intelligence qui ne cherche pas à dominer mais à éclairer. Avant même qu’il ne parle, on sent déjà l’amour du savoir, le respect de l’humain, cette élégance silencieuse des grands esprits. On n’a qu’une envie : se tenir près, écouter, apprendre, comprendre. Comme si sa présence disait déjà l’essentiel. Cette personnalité rare qu’on retrouve chez des personnes exceptionnelles à l’instar : du Professeur RogerTsafack Nanfosso (recteur de l’université de Dschang) et Du Professeur Guy Mvelle (Doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Dschang).

Le Prof Hugues Kenfack n’est pas un homme de raccourcis. Président de l’Université Toulouse-Capitole, Il est de ceux qui avancent lentement, solidement, en laissant derrière eux des traces durables. Professeur, doyen, vice-président, président d’université… Oui. Mais avant tout : un homme habité par le sens. Un homme qui prouve, sans jamais le clamer, que rien n’est impossible lorsque le travail devient une prière et que l’exemple remplace le bruit. Rien de spectaculaire. Juste cette vérité simple que le droit lui-même consacre : « la constance fonde la légitimité« . Confirmé par un proverbe Africain qui dispose : « Ce n’est pas la vitesse qui amène loin, c’est la direction »

Un héritage que l’on porte en silence

Descendant du roi Néo de Foto, figure de résistance face à la colonisation allemande dans l’Ouest du Cameroun, Hugues Kenfack n’a jamais brandi son histoire comme un étendard. Il la porte comme on porte une responsabilité. Avec retenue. Parti très jeune de sa terre natale, il arrive en France sans autre privilège que son courage et sa capacité de travail. Longtemps, il est regardé comme un Camerounais de la diaspora, rien de plus. Un proverbe Africain, bamiléké exprime que :  « Le fleuve peut rejoindre la mer sans renier sa source ». Mais le droit, comme la vie, finit toujours par reconnaître la constance. « Dura lex, sed lex »  la loi est dure, mais elle est la loi. Et la loi du travail bien fait ne connaît pas d’exception.

Le droit, non comme apparat, mais comme boussole

Avant d’être président, il est d’abord enseignant. Et cela change tout. Maître de conférences à Toulouse I et II à la fin des années 1990, puis professeur des universités depuis 2004, Hugues Kenfack n’enseigne pas pour briller, mais pour transmettre. Il dirige des formations exigeantes, presque initiatiques : contrats, responsabilité, droit international des affaires. Des masters où l’on apprend surtout une chose essentielle : penser avant d’agir. Chez lui, le droit n’est pas un décor institutionnel. C’est une discipline intérieure. Une école de rigueur. Une manière de tenir debout dans un monde pressé. « Le juriste n’est pas celui qui sait tout, mais celui qui sait ordonner ».

Monter les marches, une à une

Avant d’arriver au sommet, il a connu chaque étage. Vice-président en charge du Conseil scientifique, doyen de la Faculté de droit et science politique, vice-président de la Conférence des doyens, directeur du Collège international de droit français et européen de Varsovie… Rien n’a été sauté. Rien n’a été offert. C’est une ascension à l’ancienne. Presque artisanale. Dans un monde qui aime les fusées, Hugues Kenfack a choisi l’escalier. Et il tient. Un autre proverbe Bamiléké utilisé par les sages du village foto dit que : « Le grand arbre ne fait pas de bruit quand il pousse  »

Huit siècles d’histoire… et des vies bien réelles

Diriger une université fondée en 1229, classée parmi les meilleures mondiales en économie, ce n’est pas seulement gérer des chiffres et des classements. C’est prendre soin d’un héritage, mais aussi des femmes et des hommes qui le font vivre aujourd’hui. Cela se voit dans les détails. Par exemple, un lundi ordinaire, au gymnase du bâtiment Rempart, quand l’Université Toulouse-Capitole célèbre ses Étudiants Sportifs de Haut Niveau. Là encore, Hugues Kenfack est présent. Il parle. Il écoute. Il regarde ces jeunes qui courent, frappent, chutent, se relèvent. Et il comprend. Car reconnaître un étudiant sportif, c’est dire ceci : l’excellence a plusieurs visages. Le corps aussi pense. L’effort aussi instruit. Mens sana in corpore sano, disait déjà l’Antiquité.

Dschang : quand le savoir revient à la source

En février 2025, à l’Université de Dschang, il n’est pas venu faire un discours. Il est venu partager une méthode. Parler de l’esprit du droit du commerce international. Pas pour impressionner, mais pour structurer. Devant des étudiants, des doctorants, des candidats à l’agrégation, il a rappelé  avec une sincérité désarmante que lui aussi, un jour, n’était attendu nulle part. Et dans la salle, beaucoup ont compris que cette phrase valait plus qu’un cours magistral. « Quand un ancien te montre la route, ce n’est pas pour marcher à ta place ».

Réussir loin, sans couper les racines

Les partenariats avec l’Afrique, les universités camerounaises, sénégalaises, ivoiriennes, ne relèvent pas du folklore institutionnel. Ils relèvent d’une fidélité tranquille. Il est possible d’aller loin sans oublier d’où l’on vient. Possible d’être reconnu sans se renier. Coordonnateur de la diaspora Foto, officier des Palmes académiques, chevalier de la Légion d’honneur… Les distinctions sont là. Mais elles ne parlent jamais plus fort que l’homme. Un principe du droit International dispose que : « La continuité de la personnalité juridique n’est jamais rompue par le déplacement » Confirmer par un ce proverbe Africain « Le chef n’est pas celui qui parle fort, mais celui qui fait tenir le village »

En guise de conclusion

Hugues Kenfack ne dirige pas une université comme on gère une entreprise. Il la veille, comme on veille un feu ancien. À Toulouse, à Dschang, dans un amphithéâtre ou un gymnase, il rappelle une chose simple, presque oubliée l’université n’est pas un lieu où l’on écrase, mais un lieu où l’on élève. Et parfois, il suffit d’un homme juste, au bon endroit, pour que cela redevienne évident. D’ailleurs ! « Le code de l’éducation français dispose que La mission fondamentale de l’université est la transmission des savoirs » Ce que incarne avec excellence Hugues Kenfack par ses nombreux partenariats.

Références : 

1. Université Toulouse-Capitole, « Le président Hugues Kenfack », https://www.ut-capitole.fr/accueil/m-hugues-kenfack (consulté le 16 décembre 2025).
2. Université de Dschang, « Conférence de Hugues Kenfack sur le droit du commerce international », communiqué du 13 février 2025, https://web.facebook.com/share/p/1YVpp1YgwX/ (consulté le 16 décembre 2025).
3. Département des Activités Physiques et Sportives – UT Capitole, « Cérémonie SHN 2025 » (consulté le 16 décembre 2025).

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