Attention !

Il s’agit d’une correction à titre illustratif pour le sujet “L’antagonisme contemporain valorisant la science politique camerounaise” Un sujet de dissertation juridique peut être traité par des approches différentes. Le plus important est le respect de la méthodologie par l’étudiant et surtout de faire apparaître tous les éléments primordiaux du sujet. Optez toujours pour l’originalité. Nous ne sommes pas auteur de cette correction. Cependant, nous espérons aider le maximum de personne en la partageant sur notre plate-forme.

Yanick Fogang

Pour traiter le sujet l’antagonisme contemporain valorisant la science politique camerounaise, L’étudiant peut entrer dans son sujet partant de la connaissance universelle sur la Science politique, notamment son émergence aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe.

L’étudiant doit être capable de faire le rapprochement entre l’idée d’antagonisme et celle de la polarisation de la Science politique au Cameroun.

L’étudiant doit pouvoir donner une définition même sommaire de la science politique, en l’occurrence la définir comme étant une discipline scientifique qui dispose d’un objet d’étude et de méthode.

L’étudiant doit pouvoir se poser la question de savoir quelles sont les divergences qui caractérisent la Science politique au Cameroun et comment ces divergences concourent à sa valorisation.

En définitive, il s’agit de faire ressortir l’idée selon laquelle les controverses contemporaines que montre la science politique au Cameroun sont liées aux trajectoires étrangères de formation des protagonistes, notamment celles anglo-saxonnes et scandinaves ainsi que celles françaises.

I. La science politique camerounaise d’influence anglo-saxonne et scandinave 

A- Les apports nord-américains de Michel Kounou

1. L’intérêt pour l’analyse quantitative
2. L’intérêt pour l’induction

B- Les apports scandinaves d’Ibrahim Mouiche

1. L’intérêt pour l’analyse empirique
2. L’intérêt pour l’Anthropologie politique plutôt que la Science politique

II. La science politique camerounaise d’influence française

A- La diffusion de l’héritage de Bordeaux par Luc Sindjoun et Mathias Eric Owona Nguini

1. L’intérêt pour la conceptualisation
2. L’intérêt pour la méthode
3. La diffusion de l’héritage de Grenoble par Joseph-Vincent Ntuda Ebode

B- Les autres Apports

1. L’intérêt pour l’analyse prospective
2. Le développement des études stratégiques

Notation et mode d’évaluation

 L’Introduction à la science politique est un enseignement fondamental (EF). Elle est dotée de 5 crédits. Ceux-ci sont attribués à l’obtention d’une note supérieure ou égale à 10/20 par compensation modulaire ou pas. La notation de l’EF procède de la somme de trois notes représentant chacune un pourcentage. L’évaluation effectuée par le Chargé de Travaux dirigés de cet enseignement est couplée à l’évaluation effectuée dans le cadre du Galop d’essai pour constituer 30% de la note finale. L’évaluation sanctionnant la fin du semestre 1 représente alors 70% de la note finale. Le mode d’évaluation privilégié de cette EF est la dissertation politologique. Il peut s’agit d’un sujet de dissertation sur table, noté sur 20 points ou de deux sujets de dissertation sur table notés respectivement sur 10 points. Selon les attentes de l’enseignant titulaire de l’enseignement, des documents peuvent être autorisés durant l’évaluation. Après publication des résultats au babillard, l’étudiant qui le souhaite, sur autorisation du Doyen de la Faculté des Science Juridiques et Politiques (FSJP) ou suite au communiqué annonçant les conditions de consultation, peut avoir accès à sa copie d’examen auprès du service compétent.

METHODOLOGIE DE TRAITEMENT DES SUJETS EN SCIENCE POLITIQUE

La dissertation

L’objectif pédagogique général (OPG) de ce thème est de présenter l’exercice de dissertation. L’objectif pédagogique opérationnel (OPO) qui en découle est d’amener l’étudiant à disposer de connaissances méthodologiques pour aborder une épreuve de dissertation politologique. La dissertation est un exercice académique qui permet à l’étudiant de mettre en exergue ses capacités de compréhension, d’analyse, de démonstration et d’explication. Il s’organise en trois parties. Une introduction, un développement et une conclusion.

I – L’introduction

• Une introduction peut être subdivisée en trois parties.

– Amener le sujet

• Cela peut se faire par le rapprochement contextuel, qui peut être, soit diachronique, soit synchronique.
• Cela peut se faire par une citation ou une assertion.

– La construction du problème

• Reformulation du sujet.
• Mise en évidence du problème.
• Enonciation de la problématique.

– L’annonce du plan

• Présentation des axes d’analyses (deux idées principales).

II – Le développement

• En fonction de la problématique énoncée, le développement peut être rédigé en deux ou trois parties. Toutefois un développement en deux parties est davantage intelligible et pertinent.
• La première partie constitue la première idée principale. Elle est démontrée à partir de deux sous-idées qualifiées d’idées secondaires
• La seconde partie constitue la seconde idée principale. Tout comme la première, Elle est démontrée à partir de deux sous-idées qualifiées d’idées secondaires. Elle ne constitue en aucun cas l’antithèse de la première partie.

III – La conclusion

En science politique la conclusion est obligatoire

• Récapituler votre démonstration.
• Prendre position.
• Relancer le débat.