15 Sujets Corrigés En Droit des contrats administratifs
Attention !
Il s’agit d’une correction à titre illustratif pour “15 Sujets Corrigés en Droit des contrats administratifs” Un sujet de dissertation juridique peut être traité par des approches différentes. Le plus important est le respect de la méthodologie par l’étudiant et surtout de faire apparaître tous les éléments primordiaux du sujet. Optez toujours pour l’originalité. Nous ne sommes pas auteur de cette correction. Cependant, nous espérons aider le maximum de personne en la partageant sur notre plate-forme.
Yanick Fogang
Pb : quels sont les critères de qualification d’un CA ?
I. Les critères légaux
Le législateur peut intervenir d’une double manière :
Au final on peut identifier 4 types de contrats par détermination de la loi
A. Le critère organique
Par exemple entre deux communes. Commune de Dschang et commune de Mbouda
Par exemple entre l’Hôpital régional de Bafoussam et une entreprise de construction de bâtiments.
Les dispositions du contrat doivent montrer que la personne publique a donné mandat à une personne privée de la représenter pour conclure le contrat avec une autre personne privée. Par exemple, le ministère de l’agriculture veut conclure un contrat avec un partenaire étranger et mandate la CAPLAME pour la représenter à la signature du contrat.
1963, Entreprise Peyrot contre Société de l’autoroute Esterel Côte-d’Azur)
En l’espèce, le Tribunal des conflits affirme que : “La construction de routes nationales ou d’autoroutes a le caractère de travaux publics et appartient par nature à l’État ; les contrats passés en vue de cette construction sont soumis aux règles du droit public ”. La Société de l’autoroute Esterel Côte-d’Azur est liée à l’État par le contrat A. Ce contrat A la charge de construire une autoroute pour le compte de l’État. Le contrat B a été également passé en vue de la construction de l’autoroute ; de ce fait, il profite à l’État. Par conséquent, en signant le contrat B avec l’entreprise Peyrot, la Société de l’autoroute Esterel Côte-d’Azur a, implicitement, agi pour le compte de l’État.
Cette solution a également été retenue dans 3 autres hypothèses :
B. Les critères matériels ou alternatifs
La clause exorbitante est une clause introuvable dans des contrats de droit privé, parce qu’elle y serait illégale
La clause exorbitante, clause exceptionnelle parce que rare en droit privé
C’est l’ambiance juridique dans laquelle baigne le contrat. Si cette ambiance tranche sur le droit commun, le droit privé, on est en présence d’un contrat administratif – C.E. Sect., 19 janvier 1973, Société d’Exploitation Électrique de la rivière du Sant. L’espèce concerne des contrats conclus entre EDF et des producteurs autonomes – non nationalisés – d’électricité.
La nature administrative des CA des personnes privées peut être
déterminée par son objet. Cet objet peut avoir trait à l’exécution d’un service public ou de travail public. Pour les critères tenant à l’objet, l’on a :
SP au contractant de l’administration (CE section 20 avril 1950, Époux Bertin)
Le sujet peut servir de problématique. Mais on peut la reformuler de la manière suivante : le critère organique est-il à la qualification administrative du contrat ?
L’idée générale : montrer que si ce critère est indispensable dans la qualification du contrat d’administratif, il n’est pourtant pas suffisant.
I. Un critère indispensable/// Un critère invariablement exigé
II. Un critère insuffisant : la convocation des critères matériels ou alternatifs
Problème juridique : Quelle est l’étendue de la liberté contractuelle… ?
I. Une liberté comportant d’énormes pouvoirs
– contrat d’adhésion préparé par la personne publique et laissant peu de marges de manœuvre au cocontractant
Déclinez les différentes prérogatives de l’administration : modification unilatérale, résiliation, direction et contrôle, sanction.
II. Une liberté encadrée
Problème juridique : Quels sont les points de convergence et de divergence entre la concession et l’affermage ?
I. les points de convergence
Tous les 2 s’analysent en des conventions qui chargent le cocontractant de l’exécution ou de l’exploitation d’un SP sous sa responsabilité. Ainsi l’affermage est parfois considéré comme une simple variation de la concession (mettre en exergue l’exploitation du service public. A ce titre concession et affermage sont identiques)
Elle est liée à l’exploitation. Le cocontractant se doit donc d’être performant pour pouvoir réaliser les gains escomptés. (La rémunération est tirée des redevances perçues sur les usagers) II. les points de divergence
Dans la Concession, le cocontractant a la charge des frais de construction. C’est lui qui réalise les ouvrages nécessaires à son exploitation : construction de routes, pont, de voies ferrées, etc.
Dans l’affermage au contraire le fermier hérite des infrastructures déjà réalisées par la collectivité publique. Le contrat porte juste sur l’exploitation des installations existantes.
Par rapport à la durée, En matière de concession, la durée de l’amortissement est nécessairement plus longue pour lui permettre d’amortir son investissement. La concession fait, à ce titre, habituellement l’objet de bail emphytéotique.
Quant à la durée de l’affermage, elle est en revanche plus courte du fait que l’exploitation du service public n’a pas pour but l’amortissement des dépenses d’investissement.
Relativement au mode de rémunération. Le fermier doit verser à la collectivité publique une partie de la redevance perçue sur les usagés. La différence entre le montant de la redevance et les recettes qu’il réalise représente sa rémunération (CE 29 avril 1987, commune Lancourt et CE 19 janvier 1989 Sté des transports urbains dangers).
Dans la concession par contre, la rémunération du concessionnaire dépend des résultats de son exploitation. Généralement il s’agit des redevances payées par les usagers.
Pb : la force majeure et l’imprévision ont-ils une influence sur les contrats administratifs ?
I. Force majeure et imprévision : deux faits nouveaux aux conditions quasiment identiques
II. Force majeure et imprévision : deux faits nouveaux ayant des effets différents
Pb : Régime, influence
I. Condition de survenance et manifestation
Équation financière : l’administration contractante modifie en vertu de son pouvoir de modification unilatérale les clauses du contrat de manière à aggraver les charges de son cocontractant. Elle agit en tant que partie au contrat et désigne directement le contrat. Fait du prince : l’administration agit ici en tant que personne extérieure au contrat mais les mesures qu’elle édicte sont de nature à impacter sur le contrat.
II. Effets
Problème juridique : quelle est la nature et fondement des pouvoirs… ?
I. Nature des pouvoirs
II. Fondement des pouvoirs
Pb : comment se présente le déséquilibre et quelle en est la gestion ?
I. Manifestation du déséquilibre
II. Encadrement et compensation du déséquilibre
Pb : comment les cerner, les appréhender ?
I. Caractères et objet des marchés
II. Typologie
Le pouvoir de modification unilatérale des contrats administratifs par l’administration tire son fondement de l’intérêt général qui se résume en la nécessité de continuité du service public et de la nécessité d’adaptabilité des contrats administratifs.
Problématique : quels sont les fondements du pouvoir de modification unilatérale des contrats administratifs ? autrement dit qu’est-ce qui justifie la modification du CA par l’administration ?
I- Le double fondement du pouvoir de modification unilatérale
A) L’intérêt général
II- L’encadrement du pouvoir de modification unilatérale (ou les limites au pouvoir de modification de l’administration) A) L’intangibilité des clauses financières
B) L’intangibilité de l’objet même du contrat
En principe c’est un pouvoir absolu de l’administration. Il en définit la spécificité même du contrat administratif.
Quel est l’étendu du pouvoir de sanction de l’administration ?
B) Les sanctions coercitives
La mise sous séquestre pour les marchés de travaux (administration indirecte au frais du cocontractant défaillant (exercer la prestation prévue au contrat
L’exécution par défaut pour les marchés de fournitures et services
C) Résiliation pour faute
Dans les contrats de concession la résiliation est prononcée par le juge saisi par l’administration
La mise en demeure (CS/CA jugement n°139/04-05, société sotracm contre Etat du Cameroun
Le principe de la proportionnalité des sanction et faute
L’obligation de motivation de la décision
L’une des particularités du CA est le déséquilibre quasi génétique qui y règne.
Le cocontractant de l’administration s’y trouve dans une posture de soumission. Toutefois, si l’administration jouit, au regard du principe de la mutabilité d’énormes pouvoirs de direction et contrôle, il s’ensuit que le cocontractant bénéficie de compensations du fait des charges nouvelles u supplémentaires.
Problématique : Dès lors, qu’est ce qui justifie les sujétions imposées au cocontractant de l’administration ? Et, quelles en sont les conséquences ?
Le principe de l’adaptabilité
Quel est l’étendu des prérogatives exorbitantes de l’administration dans l’exécution des CA ? ces prérogatives sont-elles absolues ?
I- L’étendu des prérogatives exorbitantes de l’administration
La résiliation sans faute justifiée par la nécessité de service public ou IG L’abandon du chantier, changement de la règlementation rendant le contrat sans objet (perte du motif déterminant)
II- Les limites aux prérogatives exorbitantes de l’administration dans l’exécution des contrats administration
Voir l’hypothèse d’un excès de pouvoir
Le maintien de l’objet du contrat
L’équilibre financier (contrôle et direction)
Le droit de compensation pour les charges supplémentaires (pouvoir de modification)
Droit à l’indemnisation du cocontractant dont le contrat a été annulé (pour le cocontractant non fautif : hypothèse de la force majeure et de l’imprévision)
Problématique : La présomption administrativité s’applique-t-elle à tous les contrats de l’administration ?
I- Les critères d’administrativité des contrats de l’administration// La présomption d’administrativité des CA
2- Critère matériel ou alternatifs
II- Les limites à l’administrativité des contrats de l’administration
Un aléa renvoie à un événement incertain qui modifie substantiellement l’exécution harmonieuse du contrat par le cocontractant de l’administration. Concrètement, c’est un fait, évènement résultant de la volonté ou non des parties au contrat modifiant ou empêchant l’exécution paisible du contrat. On distingue : l’équation financière le fait du prince, l’imprévision et la force majeure. Certains ont pour effet, la réadaptation des termes du contrat et d’autres la fin de la relation contractuelle.
Problème : Quels sont les types d’aléa en matière contractuelle ? Et, quelles en sont les conséquences ?
A) Les aléas imposant l’adaptation des relations contractuelles
B) Les aléas annihilant les relations contractuelles
Indépendante de la volonté des parties,
Être irrésistible : difficulté d’exécution de contrat, incapacité définitive)
L’absence de possibilité d’exécution du contrat
A) L’aggravation des charges du cocontractant
B) La fin probable des relations contractuelles (La force majeure)
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